
Résumé de couverture : Les Femmes savantes (1672), grand succès de l'époque, est une charge contre ceux - hommes et femmes - que la spéculation intellectuelle rend pédant, et une apologie des vertus domestiques. C'est la suite logique des Précieuses ridicules (1659) premier triomphe parisien de Molière, joyeuse comédie qui contribua à discréditer le mouvement précieux et ses outrances prétentieuses. Le Malade imaginaire (1673) est l'un des divertissements les plus comiques de Molière : il s'y moque allègrement des médecins, sujet qu'il ne connaissait que trop, puisque c'est en jouant ce malade qu'il mourut sur scène.
Titre du roman : Les Femmes savantes, Les Précieuses ridicules, Le Malade imaginaire
Auteur : Molière
Nombre de pages : 250
Ma note : ****
Commentaire : Comme vous le savez, je ne suis pas vraiment classique. Mais j'en lis de plus en plus. Profitant du challenge Découvre tes univers, j'ai choisis pour ce mois de novembre de lire 2 classiques. Après avoir terminé Lettres de mon Moulin de Daudet, c'est sur ce livre que mon attention s'est porté. 3 comédies de ce célèbre auteur que j'appréhendais beaucoup puisque c'est écrit sous pièce de théâtre.
Finalement, après lecture de Les Femmes savantes, je me rends compte que c'était beaucoup moins pire que je le pensais. Certes, il faut être concentré dans le livre, et bien comprendre le sens des phrases mais quand on y met toute notre attention, on comprends parfaitement bien. Cette première pièce m'a beaucoup plut. Molière y raconte l'histoire d'une femme (Henriette) qui veut se marier avec un homme (Clitandre). La mère d'Henriette (Philaminte) refuse de donner son consentement tout comme son autre fille (Armande) qui voudraient plutôt qu'Henriette épouse un genre de poète-philosophe-auteur (Trissotin). Heureusement, le père d'Henriette (Chrysale) qui se fait mener par le bout du nez par Philaminte, soutient sa fille et tentera de s'élever contre la volonté de sa femme. Bref, tout ça mène à une histoire très mouvementé ou littérature et science s'affrontent. Écrit par une plume fluide et avec des mots et des tournures de phrase d'un autre temps, j'ai enrichi mon vocabulaire et je suis contente de ma première lecture. D'ailleurs, la preuve que je vous dis qu'il faut bien lire, au début je n'avais pas bien compris la fin mais après une relecture qui change tout le sens de l'histoire j'ai enfin compris et je suis contente de cette fin. J'ai aussi beaucoup aimé qu'à chaque phrase cela rime.
Pour ce qui est de la deuxième pièce, Les Précieuses ridicules, je l'ai un peu moins aimé que la première. Elle est plus courte et un peu plus difficile à comprendre. Cependant, il y a un point que j'ai apprécié : La Grange et Du Croisy sont deux hommes et ils sont ensembles. Je suis étonnée que même Molière a écrit dans les années 1650 , des personnages qui subissent l'homophobie. Dans cette pièce, il était surtout question de la naïveté des femmes (Magdelon et Cathos) qui se font avoir par les laquais (Mascarille et Jodelet) qui se font passés pour un marquis et un vicomte. La fin se termine par le fait que le père doive payer les folies de sa fille et de sa nièce. Bref, une nouvelle qui s'est rapidement lue mais qui sera rapidement oubliée.
Finalement la dernière mais non la moindre, la plus populaire de Molière : Le Malade imaginaire. En voilà une comédie que j'avais hâte de découvrir et des trois, c'est celle que je préfère. Molière a vraiment osé un coup de maître en parlant ici contre la médecine. Il se rit des traitements et pourtant, j'y ai vu une certaine part de vérité notamment dans cette phrase : "... et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies." On nous bourre de médicaments quand on est malade, mais combien sont vraiment efficaces ? Cela me fait réfléchir. Mais parlons un peu de l'histoire. Un homme malade (Argan) doit prendre des tonnes de lavements et de remèdes prescrits par son médecin (Monsieur Purgon). Sa servante (Toinette) sait qu'il n'est pas vraiment malade. Le jour ou la fille d'Argan (Angélique) veut se marier (avec Cléante), le malade décide de la marier avec le fils d'un médecin (Thomas Diafoirus) parce que se sera bon pour lui. La seconde femme d'Argan (Béline) qui ne veut que l'argent de son mari fera tout pour envoyer Angélique au couvent. Mais grâce au frère d'Argan (Béralde), la vérité sera découverte tant sur Béline que sur les médecins. Bref, encore une fois une pièce de théâtre qui montre l'incroyable hypocrésie de certains et la naïveté des autres. Cette pièce était tout simplement génial un coup de coeur. La seule chose que je n'ai pas vraiment aimé c'est certaines chansons qui sont chantées en latin et qui ne sont pas traduites. Je les ai sautées.
En résumé, trois pièces de Molière que je suis contente d'avoir découvertes. Je suis contente de l'avoir sorti pour mon challenge Découvre tes univers. Je le suggère à ceux qui aime les classiques, les pièces de théâtre et à ceux qui veulent découvrir Molière. Il vous faut cependant un bon vouloir car c'est assez spécial comme lecture.

Auteur : Molière
Nombre de pages : 250
Ma note : ****
Commentaire : Comme vous le savez, je ne suis pas vraiment classique. Mais j'en lis de plus en plus. Profitant du challenge Découvre tes univers, j'ai choisis pour ce mois de novembre de lire 2 classiques. Après avoir terminé Lettres de mon Moulin de Daudet, c'est sur ce livre que mon attention s'est porté. 3 comédies de ce célèbre auteur que j'appréhendais beaucoup puisque c'est écrit sous pièce de théâtre.
Finalement, après lecture de Les Femmes savantes, je me rends compte que c'était beaucoup moins pire que je le pensais. Certes, il faut être concentré dans le livre, et bien comprendre le sens des phrases mais quand on y met toute notre attention, on comprends parfaitement bien. Cette première pièce m'a beaucoup plut. Molière y raconte l'histoire d'une femme (Henriette) qui veut se marier avec un homme (Clitandre). La mère d'Henriette (Philaminte) refuse de donner son consentement tout comme son autre fille (Armande) qui voudraient plutôt qu'Henriette épouse un genre de poète-philosophe-auteur (Trissotin). Heureusement, le père d'Henriette (Chrysale) qui se fait mener par le bout du nez par Philaminte, soutient sa fille et tentera de s'élever contre la volonté de sa femme. Bref, tout ça mène à une histoire très mouvementé ou littérature et science s'affrontent. Écrit par une plume fluide et avec des mots et des tournures de phrase d'un autre temps, j'ai enrichi mon vocabulaire et je suis contente de ma première lecture. D'ailleurs, la preuve que je vous dis qu'il faut bien lire, au début je n'avais pas bien compris la fin mais après une relecture qui change tout le sens de l'histoire j'ai enfin compris et je suis contente de cette fin. J'ai aussi beaucoup aimé qu'à chaque phrase cela rime.
Pour ce qui est de la deuxième pièce, Les Précieuses ridicules, je l'ai un peu moins aimé que la première. Elle est plus courte et un peu plus difficile à comprendre. Cependant, il y a un point que j'ai apprécié : La Grange et Du Croisy sont deux hommes et ils sont ensembles. Je suis étonnée que même Molière a écrit dans les années 1650 , des personnages qui subissent l'homophobie. Dans cette pièce, il était surtout question de la naïveté des femmes (Magdelon et Cathos) qui se font avoir par les laquais (Mascarille et Jodelet) qui se font passés pour un marquis et un vicomte. La fin se termine par le fait que le père doive payer les folies de sa fille et de sa nièce. Bref, une nouvelle qui s'est rapidement lue mais qui sera rapidement oubliée.
Finalement la dernière mais non la moindre, la plus populaire de Molière : Le Malade imaginaire. En voilà une comédie que j'avais hâte de découvrir et des trois, c'est celle que je préfère. Molière a vraiment osé un coup de maître en parlant ici contre la médecine. Il se rit des traitements et pourtant, j'y ai vu une certaine part de vérité notamment dans cette phrase : "... et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies." On nous bourre de médicaments quand on est malade, mais combien sont vraiment efficaces ? Cela me fait réfléchir. Mais parlons un peu de l'histoire. Un homme malade (Argan) doit prendre des tonnes de lavements et de remèdes prescrits par son médecin (Monsieur Purgon). Sa servante (Toinette) sait qu'il n'est pas vraiment malade. Le jour ou la fille d'Argan (Angélique) veut se marier (avec Cléante), le malade décide de la marier avec le fils d'un médecin (Thomas Diafoirus) parce que se sera bon pour lui. La seconde femme d'Argan (Béline) qui ne veut que l'argent de son mari fera tout pour envoyer Angélique au couvent. Mais grâce au frère d'Argan (Béralde), la vérité sera découverte tant sur Béline que sur les médecins. Bref, encore une fois une pièce de théâtre qui montre l'incroyable hypocrésie de certains et la naïveté des autres. Cette pièce était tout simplement génial un coup de coeur. La seule chose que je n'ai pas vraiment aimé c'est certaines chansons qui sont chantées en latin et qui ne sont pas traduites. Je les ai sautées.
En résumé, trois pièces de Molière que je suis contente d'avoir découvertes. Je suis contente de l'avoir sorti pour mon challenge Découvre tes univers. Je le suggère à ceux qui aime les classiques, les pièces de théâtre et à ceux qui veulent découvrir Molière. Il vous faut cependant un bon vouloir car c'est assez spécial comme lecture.

