
Résumé de couverture : Lectrices, lecteurs, vous tenez le destin de l'humanité entre vos mains !
À défaut de vous en lire les lignes, Les Artistes Fous Associés jouent les Nostradamus à l'occasion de leur quatrième anthologie, dédiée au futur de l'homme (et de l'Homme). 16 auteur(e)s venus de toute la francophonie, débutants comme confirmés, vous proposent leurs prophéties, entre lendemains qui chantent et lendemains qui déchantent... De l'utopie au cauchemar.
À défaut de vous en lire les lignes, Les Artistes Fous Associés jouent les Nostradamus à l'occasion de leur quatrième anthologie, dédiée au futur de l'homme (et de l'Homme). 16 auteur(e)s venus de toute la francophonie, débutants comme confirmés, vous proposent leurs prophéties, entre lendemains qui chantent et lendemains qui déchantent... De l'utopie au cauchemar.
Titre du roman : L'Homme de demain
Auteur : Tesha Garisaki, Mathieu Fluxe, Émilie Querbalec, Neil Jomunsi, Nunzio Cusmano, Nelly Chadour, Ludovic Klein, Anthony Boulanger, Nicolas Chapperon, Herr Mad Doktor, Corvis, Arnaud Lecointre, Maniak, Vincent Leclercq, Gallinacé Ardent, Southeast Jones
Nombre de pages : 254
Ma note : ***
Auteur : Tesha Garisaki, Mathieu Fluxe, Émilie Querbalec, Neil Jomunsi, Nunzio Cusmano, Nelly Chadour, Ludovic Klein, Anthony Boulanger, Nicolas Chapperon, Herr Mad Doktor, Corvis, Arnaud Lecointre, Maniak, Vincent Leclercq, Gallinacé Ardent, Southeast Jones
Nombre de pages : 254
Ma note : ***
Ma chronique :
J'aimerais tout d'abord remercier Southeast qui m'a contacté via ma page facebook pour me proposer cet anthologie 2015. Je ne dis jamais non, ou alors très rarement non à un nouveau service presse et comme celui-là me permettait de lire 16 auteurs différents, je me suis dis pourquoi pas ! Je vais pouvoir découvrir de nouveaux auteurs et pouvoir permettre à une petite maison d'édition indépendante de se faire connaître.
La première nouvelle est écrite par Tesha Garisaki et s'intitule : La frontière des rêves. J'ai bien aimé qu'au début de la nouvelle nous ayons un court résumé de la nouvelle car il permet un peu de nous indiquer à quoi on peut s'attendre. Alors pour commencer, j'avoue que je suis assez perplexe. Le sujet est intéressant, mais la manière dont il a été traité a rendue ma lecture difficile car j'ai bien peur de ne pas avoir compris grand chose. L'idée était pourtant bonne, je comprends un peu où l'auteur veut en venir. Mais en fait, ce qui me dérange c'est qu'on ne sait pas vraiment ce qu'est Omn-IA et l'IA. Alors c'est très problématique pour ma lecture. La fin m'a toutefois plut car comprend en fait si c'est réel ou non. J'appréhende les autres nouvelles car pour l'instant, je suis plutôt mitigée.
Mathieu Fluxe est l'auteur de la seconde nouvelle : Vintage Porn Star. Je dois avouer que j'ai préférée cette nouvelle à la première. J'ai compris l'essentielle de la nouvelle qui nous parle de sexe prohibé excepté si c'est pour faire des enfants et comment Arthur D. Cantor a l'idée d'insérer des anciennes images pornographiques sur des vidéos qu'ils projettent sur un site pour commémorer les disparus qui sont en fait des enfants pour la plupart et des vieillards qui ont succombé à la grande peste de 2016. Le sujet était parfaitement exploité et facile à lire.
Wow, je viens définitivement de lire ma nouvelle préférée de ce recueil et il s'agit de : Paradise4 d'Émilie Querbalec. J'ai tout aimé dans cette nouvelle. Que se soit les nanos qui sont la grande menace de l'humanité qui contamine chaque corps humain ou presque, les personnages, le concept des pilules Paradise4 mais surtout l'acte de sacrifice de deux parents pour leur fils m'a vraiment beaucoup ému. Il n'y a pas de plus grande acte pour un père que de faire ce que le mari de Jun a fait pour leur fils. De l'espoir dans cette nouvelle, et d'un très grand réaliste. Coup de c½ur !
Je ne sais pas trop quoi penser de Maison close de Neil Jomunsi. En fait, j'ai l'impression que je partage deux pensées très différentes. J'ignore si j'ai été le plus dégoûtée par le sexe robots et humains ou si je trouve cela très audacieux d'avoir écrit une telle chose. Je pense que je ne peux pas les départager car j'ai passé un bon petit moment de lecture entre soupirs et rigolades. Je vois très bien la chose se produire dans un avenir ou nous saurons maitriser la robotique mais il n'en demeure pas moins que j'espère ne jamais voir ce jour arrivé. J'ai trouvé le personnage de Miss A très attachant mais un peu repoussante pour ses services.
Hum-Hum... Voici une nouvelle où j'ai encore compris très peu de choses. C'est Ergo sumus de Nunzio Cusmano. Un savant fou à une obsession morbide d'avoir des enfants si j'ai bien compris. Malheureusement sa femme est décédée et il souhaite la recréer. Malheureusement, personnes parmi les scientifiques-religieux ne semblent avoir la même idée que lui. Alors, il met un peu cette idée de coté et semble avoir l'illumination en écoutant la télé. Il fabriquera donc un virus ou je ne sais quoi qui contaminera des gens qui auront des jumeaux de deux mères différentes... Voilà au mieux ce que j'ai pu comprendre et encore je ne suis pas certaine que tout soit exact. L'idée de base encore une fois semblait bonne mais je trouve qu'elle n'a pas été traitée correctement et que ce fut un véritable problème à essayer de résoudre que de lire et tout comprendre cette nouvelle. Qui plus est, l'interpellation "vous" m'a beaucoup dérangé et le elle pas toujours facile à identifier.
Je pensais que Paradise4 était une très bonne nouvelle, mais j'ai trouvé l'excellence en : Caraville de Nelly Chadour. Non seulement elle est la nouvelle la plus longue jusqu'à maintenant mais c'est celle que j'ai pris le plus de plaisir à lire. Elle est totalement facile à comprendre malgré le concept de Caraville qu'il faut un peu de temps à assimiler et à imaginer mais une fois parvenu, on est embarqué dans Caraville avec Furette. Et quelle drôle de façon d'avoir nommer des personnages aux noms rocambolesques et insultants : Boudin, Ombre, P'tit Con et j'en passe. Mais l'idée était extrêmement bien exploitée ! D'ailleurs, la fin suggère vraiment qu'il faut qu'il y ait une suite. On veut savoir si Furette réussira à arrêter Caraville et leur apprendre la vérité. Je ne m'attendais pas du tout à aimer autant et à apprécier la plume de Nelly Chadour qui pourrait très certainement en faire un roman. Les personnages, l'intrigue, le concept, le monde, les descriptions tout étaient excellents.
Après la nouvelle précédente, je savais que ça serait difficile de l'égaler. Le c½ur sous la cloche de Ludovic Klein n'y arrive pas à la hauteur certes, mais j'ai tout de même passé un agréable moment. J'étais vraiment heureuse de ne pas vivre dans ce monde où il ne faut rien toucher et n'aller nul part sans prendre de précautions. J'ai trouvé la nouvelle terrible. La petite fille ne voulait pas vraiment désobéir seulement récupérer son bien. Pourtant, les adultes l'ont maltraités et jugés, on ne s'étonne donc pas que même à huit ans elle se mutile. Par contre, je trouve la fin encore très étrange et je ne suis pas sure d'avoir vraiment saisit ce qu'elle signifiait.
Certaines nouvelles semblent moins dramatiques que d'autres. Et pourtant dans Les Héritiers d'Anthony Boulanger, l'espoir et la romance semblent être présents et pourtant à la toute fin nous avons droit à une révélation qui fait mal. Je ne m'y attendais et pour cela j'ai beaucoup apprécié cette nouvelle. Que ferait-t-on nous même si nous étions le dernier Homme sur Terre et que nous voyions nos congénères s'en aller les uns après les autres ? Anthony Boulanger a réussit je pense avec brillo à décrire comment on pourrait se sentir.
Ah les étoiles. J'ai toujours eu une passion pour ces astres alors quelle surprise de voir dans La musique des sphères de Nicolas Chapperon nos descendants très lointain être des voyageurs qui dorment des centaines d'années sur des étoiles puis en changer. J'ai trouvé le concept super poétique et triste à la fois. Les voyageurs sont seuls et même s'ils arrivent à avoir des nouvelles de leurs amis, ils ne se rencontrent jamais. Phyllis m'a beaucoup marqué et j'ai détesté Obéron qui n'est ni romantique, ni gentil ni doux. Un vrai "type" qui ne désire que perpétuer la vie. La fin reste très belle pour le côté musical qui effectivement serait un immense vide si elle disparaitrait.
Mais que dire de Poogle Man de Herr Mad Doktor si ce n'est que : Wahou ? Pour une seconde fois dans ce reccueil j'ai eu l'impression de me retrouver dans un roman grâce aux débuts de chapitres numérotés. La construction de l'histoire était tout simplement parfaite. Arthus Baladin est simplement le genre de personnage auquel on s'attache et avec lequel on a beaucoup d'affection et qu'on espère saura se sortir de sa mauvaise position. Le concept même de Poogle Man est juste superbement exploité. À un tel niveau que cela fait peur et on espère que ça ne se produise jamais. Vive la liberté de pensée sans que nos pensées ne soient restreintes ou manipulées. Grâce aux petits numéros qui conduisent aux explications j'ai trouvé qu'on avait l'impression de vivre ce que Arthus vivait c'est-à-dire de se faire dire les choses par Poogle Man. Et j'ai trouvé toutes ses fonctions extrêmement proche de google... Pour la traduction, le wikipédia, pour donner l'heure, bref toute une panoplie de choses qu'on retrouve en vrai sur le net. Les spams sur toutes sortes de sujets y sont aussi et j'aime le tour qu'à pris l'histoire avec Mme Zhang. Je ne vous révélerais par la fin qui donne vraiment envie de découvrir ce qui va arriver mais je conseille vivement de vous procurer cet anthologie pour découvrir cette nouvelle en particulier.
Ha ha ha mais quel moment de rigolade avec L'absurde et très courte histoire de l'homme qui voulait monter dans la hiérarchie de Corvis. C'est une micro nouvelle extra courte qui ne fait que 15 lignes. Sincèrement, je ne m'attendais pas du tout à ça. Même en quelques lignes, les choses se produisent vite et pas de la façon dont on s'attend. C'est juste tellement court que ça en est drôle.
Je pense que la nouvelle Changez d'air d'Arnaud Lecointre est d'actualité. La pollution à toujours été un très grand fléau de notre monde et heureusement l'air n'est pas aussi pollué que dans cette nouvelle. Acheter de l'air ne devrait donc jamais existé étant donner que c'est primordial à la vie. Dans cette dystopie, je comprends ce qu'Andrew a voulu faire mais malheureusement le système ne peut jamais être contourné. Une très bonne nouvelle qui fait réfléchir.
Oh je ne croyais pas lire une nouvelle d'horreur dans cette anthologie et pourtant c'est le cas dans La vengeance du XIXe siècle de Maniak. Mélange de steampunk et cyberpunk, en quelques pages nous découvrons la vie d'une jeune pendant et après la guerre. Celle-ci perd une jambe et n'est pas contente de sa prothèse en plastique, elle en découvrira alors une en bois et en métal qui lui plait mais ça ne sera pas sans conséquences... Elle va tellement aimer qu'elle voudra avoir d'autres parties du corps et c'est là que ça tombe dans l'horreur avec des descriptions glauques et terrifiantes. Je dirais qu'elle a simplement perdue l'esprit en comettant ce geste et pourtant ça ne semble pas s'arranger avec la fin...
D'accord... Je pense que je viens de lire la nouvelle la plus incompréhensible et la plus insensée de l'Homme de demain. Il s'agit de Patrino de Vincent Leclercq. J'ai du faire des pieds et des mains pour ne pas abandonner cette nouvelle... Je m'attendais qu'on finisse par avouer qu'on était dans l'utérus d'une femme... et non pas d'une Ville ! J'ai encore une tête qui fait : 0_o oh mon dieu mais qu'est-ce que j'ai lu ? Il y a de la logique là dedans ? Non, sincèrement c'est vraiment n'importe quoi ! Désolé à l'auteur de cette nouvelle mais je n'ai absolument pas compris comment une Ville pouvait enfanter, c'est juste impossible même en parlant de métaphores ou peu importe. Mon cerveau se refusait à cette image.
Eurk ! Yark ! Moisson de Gallinacé Ardent est tout simplement dégueulasse. Je pensais avoir vu pire dans la nouvelle précédente, mais là, ça bas tout les records. Je déteste les ogres et ceux-ci semblent prendre un malin plaisir à nous faire pousser et à nous cultiver... Juste wasssh, dégueulasse ! Juste imaginer un humain se faire décapiter par une moissonneuse en vrai arrive à me donner des frissons alors le lire aussi bien dans cette nouvelle alors qu'il est 01h18 du matin va sans l'ombre d'un doute me donner des cauchemars.
Ah voilà la nouvelle que je me demandais si elle allait présente, celle de Southeast Jones, celui qui m'a proposé cette anthologie en service presse. Sa nouvelle s'intitule Les enfants de nos enfants et finit à merveille ce recueil. L'évolution, ah ce cher phénomène auquel on ne peut pas échapper. J'ai trouvé que l'auteur l'avait utilisé avec parcimonie et avec un réaliste grandissant. Faut-t-il espéré qu'un jour cela advienne? Peut-t-on espérer une toute autre fin pour notre Terre ? Nous n'en saurons probablement rien. Mais cette nouvelle nous permet d'émettre pleins de suppositions et d'espérer tout en espérant ne pas en arriver là.
En conclusion finale, après avoir lu et décortiqué chaque nouvelle, je peux dire que même si je n'ai pas aimé et compris toutes les nouvelles, la majorité m'ont plus et ont apportés un petit quelque chose à ma conscience. Alors merci Southeast pour cette belle découverte et j'inviterais les lecteurs intéressés à se procurer le livre qui contient de très belles illustrations tantôt glauques, tantôt effrayantes, tantôt belles. Il vous fera découvrir des auteurs dont je n'avais jamais entendu et vous fera découvrir des possibles avenirs pour l'Homme.
J'aimerais tout d'abord remercier Southeast qui m'a contacté via ma page facebook pour me proposer cet anthologie 2015. Je ne dis jamais non, ou alors très rarement non à un nouveau service presse et comme celui-là me permettait de lire 16 auteurs différents, je me suis dis pourquoi pas ! Je vais pouvoir découvrir de nouveaux auteurs et pouvoir permettre à une petite maison d'édition indépendante de se faire connaître.
La première nouvelle est écrite par Tesha Garisaki et s'intitule : La frontière des rêves. J'ai bien aimé qu'au début de la nouvelle nous ayons un court résumé de la nouvelle car il permet un peu de nous indiquer à quoi on peut s'attendre. Alors pour commencer, j'avoue que je suis assez perplexe. Le sujet est intéressant, mais la manière dont il a été traité a rendue ma lecture difficile car j'ai bien peur de ne pas avoir compris grand chose. L'idée était pourtant bonne, je comprends un peu où l'auteur veut en venir. Mais en fait, ce qui me dérange c'est qu'on ne sait pas vraiment ce qu'est Omn-IA et l'IA. Alors c'est très problématique pour ma lecture. La fin m'a toutefois plut car comprend en fait si c'est réel ou non. J'appréhende les autres nouvelles car pour l'instant, je suis plutôt mitigée.
Mathieu Fluxe est l'auteur de la seconde nouvelle : Vintage Porn Star. Je dois avouer que j'ai préférée cette nouvelle à la première. J'ai compris l'essentielle de la nouvelle qui nous parle de sexe prohibé excepté si c'est pour faire des enfants et comment Arthur D. Cantor a l'idée d'insérer des anciennes images pornographiques sur des vidéos qu'ils projettent sur un site pour commémorer les disparus qui sont en fait des enfants pour la plupart et des vieillards qui ont succombé à la grande peste de 2016. Le sujet était parfaitement exploité et facile à lire.
Wow, je viens définitivement de lire ma nouvelle préférée de ce recueil et il s'agit de : Paradise4 d'Émilie Querbalec. J'ai tout aimé dans cette nouvelle. Que se soit les nanos qui sont la grande menace de l'humanité qui contamine chaque corps humain ou presque, les personnages, le concept des pilules Paradise4 mais surtout l'acte de sacrifice de deux parents pour leur fils m'a vraiment beaucoup ému. Il n'y a pas de plus grande acte pour un père que de faire ce que le mari de Jun a fait pour leur fils. De l'espoir dans cette nouvelle, et d'un très grand réaliste. Coup de c½ur !
Je ne sais pas trop quoi penser de Maison close de Neil Jomunsi. En fait, j'ai l'impression que je partage deux pensées très différentes. J'ignore si j'ai été le plus dégoûtée par le sexe robots et humains ou si je trouve cela très audacieux d'avoir écrit une telle chose. Je pense que je ne peux pas les départager car j'ai passé un bon petit moment de lecture entre soupirs et rigolades. Je vois très bien la chose se produire dans un avenir ou nous saurons maitriser la robotique mais il n'en demeure pas moins que j'espère ne jamais voir ce jour arrivé. J'ai trouvé le personnage de Miss A très attachant mais un peu repoussante pour ses services.
Hum-Hum... Voici une nouvelle où j'ai encore compris très peu de choses. C'est Ergo sumus de Nunzio Cusmano. Un savant fou à une obsession morbide d'avoir des enfants si j'ai bien compris. Malheureusement sa femme est décédée et il souhaite la recréer. Malheureusement, personnes parmi les scientifiques-religieux ne semblent avoir la même idée que lui. Alors, il met un peu cette idée de coté et semble avoir l'illumination en écoutant la télé. Il fabriquera donc un virus ou je ne sais quoi qui contaminera des gens qui auront des jumeaux de deux mères différentes... Voilà au mieux ce que j'ai pu comprendre et encore je ne suis pas certaine que tout soit exact. L'idée de base encore une fois semblait bonne mais je trouve qu'elle n'a pas été traitée correctement et que ce fut un véritable problème à essayer de résoudre que de lire et tout comprendre cette nouvelle. Qui plus est, l'interpellation "vous" m'a beaucoup dérangé et le elle pas toujours facile à identifier.
Je pensais que Paradise4 était une très bonne nouvelle, mais j'ai trouvé l'excellence en : Caraville de Nelly Chadour. Non seulement elle est la nouvelle la plus longue jusqu'à maintenant mais c'est celle que j'ai pris le plus de plaisir à lire. Elle est totalement facile à comprendre malgré le concept de Caraville qu'il faut un peu de temps à assimiler et à imaginer mais une fois parvenu, on est embarqué dans Caraville avec Furette. Et quelle drôle de façon d'avoir nommer des personnages aux noms rocambolesques et insultants : Boudin, Ombre, P'tit Con et j'en passe. Mais l'idée était extrêmement bien exploitée ! D'ailleurs, la fin suggère vraiment qu'il faut qu'il y ait une suite. On veut savoir si Furette réussira à arrêter Caraville et leur apprendre la vérité. Je ne m'attendais pas du tout à aimer autant et à apprécier la plume de Nelly Chadour qui pourrait très certainement en faire un roman. Les personnages, l'intrigue, le concept, le monde, les descriptions tout étaient excellents.
Après la nouvelle précédente, je savais que ça serait difficile de l'égaler. Le c½ur sous la cloche de Ludovic Klein n'y arrive pas à la hauteur certes, mais j'ai tout de même passé un agréable moment. J'étais vraiment heureuse de ne pas vivre dans ce monde où il ne faut rien toucher et n'aller nul part sans prendre de précautions. J'ai trouvé la nouvelle terrible. La petite fille ne voulait pas vraiment désobéir seulement récupérer son bien. Pourtant, les adultes l'ont maltraités et jugés, on ne s'étonne donc pas que même à huit ans elle se mutile. Par contre, je trouve la fin encore très étrange et je ne suis pas sure d'avoir vraiment saisit ce qu'elle signifiait.
Certaines nouvelles semblent moins dramatiques que d'autres. Et pourtant dans Les Héritiers d'Anthony Boulanger, l'espoir et la romance semblent être présents et pourtant à la toute fin nous avons droit à une révélation qui fait mal. Je ne m'y attendais et pour cela j'ai beaucoup apprécié cette nouvelle. Que ferait-t-on nous même si nous étions le dernier Homme sur Terre et que nous voyions nos congénères s'en aller les uns après les autres ? Anthony Boulanger a réussit je pense avec brillo à décrire comment on pourrait se sentir.
Ah les étoiles. J'ai toujours eu une passion pour ces astres alors quelle surprise de voir dans La musique des sphères de Nicolas Chapperon nos descendants très lointain être des voyageurs qui dorment des centaines d'années sur des étoiles puis en changer. J'ai trouvé le concept super poétique et triste à la fois. Les voyageurs sont seuls et même s'ils arrivent à avoir des nouvelles de leurs amis, ils ne se rencontrent jamais. Phyllis m'a beaucoup marqué et j'ai détesté Obéron qui n'est ni romantique, ni gentil ni doux. Un vrai "type" qui ne désire que perpétuer la vie. La fin reste très belle pour le côté musical qui effectivement serait un immense vide si elle disparaitrait.
Mais que dire de Poogle Man de Herr Mad Doktor si ce n'est que : Wahou ? Pour une seconde fois dans ce reccueil j'ai eu l'impression de me retrouver dans un roman grâce aux débuts de chapitres numérotés. La construction de l'histoire était tout simplement parfaite. Arthus Baladin est simplement le genre de personnage auquel on s'attache et avec lequel on a beaucoup d'affection et qu'on espère saura se sortir de sa mauvaise position. Le concept même de Poogle Man est juste superbement exploité. À un tel niveau que cela fait peur et on espère que ça ne se produise jamais. Vive la liberté de pensée sans que nos pensées ne soient restreintes ou manipulées. Grâce aux petits numéros qui conduisent aux explications j'ai trouvé qu'on avait l'impression de vivre ce que Arthus vivait c'est-à-dire de se faire dire les choses par Poogle Man. Et j'ai trouvé toutes ses fonctions extrêmement proche de google... Pour la traduction, le wikipédia, pour donner l'heure, bref toute une panoplie de choses qu'on retrouve en vrai sur le net. Les spams sur toutes sortes de sujets y sont aussi et j'aime le tour qu'à pris l'histoire avec Mme Zhang. Je ne vous révélerais par la fin qui donne vraiment envie de découvrir ce qui va arriver mais je conseille vivement de vous procurer cet anthologie pour découvrir cette nouvelle en particulier.
Ha ha ha mais quel moment de rigolade avec L'absurde et très courte histoire de l'homme qui voulait monter dans la hiérarchie de Corvis. C'est une micro nouvelle extra courte qui ne fait que 15 lignes. Sincèrement, je ne m'attendais pas du tout à ça. Même en quelques lignes, les choses se produisent vite et pas de la façon dont on s'attend. C'est juste tellement court que ça en est drôle.
Je pense que la nouvelle Changez d'air d'Arnaud Lecointre est d'actualité. La pollution à toujours été un très grand fléau de notre monde et heureusement l'air n'est pas aussi pollué que dans cette nouvelle. Acheter de l'air ne devrait donc jamais existé étant donner que c'est primordial à la vie. Dans cette dystopie, je comprends ce qu'Andrew a voulu faire mais malheureusement le système ne peut jamais être contourné. Une très bonne nouvelle qui fait réfléchir.
Oh je ne croyais pas lire une nouvelle d'horreur dans cette anthologie et pourtant c'est le cas dans La vengeance du XIXe siècle de Maniak. Mélange de steampunk et cyberpunk, en quelques pages nous découvrons la vie d'une jeune pendant et après la guerre. Celle-ci perd une jambe et n'est pas contente de sa prothèse en plastique, elle en découvrira alors une en bois et en métal qui lui plait mais ça ne sera pas sans conséquences... Elle va tellement aimer qu'elle voudra avoir d'autres parties du corps et c'est là que ça tombe dans l'horreur avec des descriptions glauques et terrifiantes. Je dirais qu'elle a simplement perdue l'esprit en comettant ce geste et pourtant ça ne semble pas s'arranger avec la fin...
D'accord... Je pense que je viens de lire la nouvelle la plus incompréhensible et la plus insensée de l'Homme de demain. Il s'agit de Patrino de Vincent Leclercq. J'ai du faire des pieds et des mains pour ne pas abandonner cette nouvelle... Je m'attendais qu'on finisse par avouer qu'on était dans l'utérus d'une femme... et non pas d'une Ville ! J'ai encore une tête qui fait : 0_o oh mon dieu mais qu'est-ce que j'ai lu ? Il y a de la logique là dedans ? Non, sincèrement c'est vraiment n'importe quoi ! Désolé à l'auteur de cette nouvelle mais je n'ai absolument pas compris comment une Ville pouvait enfanter, c'est juste impossible même en parlant de métaphores ou peu importe. Mon cerveau se refusait à cette image.
Eurk ! Yark ! Moisson de Gallinacé Ardent est tout simplement dégueulasse. Je pensais avoir vu pire dans la nouvelle précédente, mais là, ça bas tout les records. Je déteste les ogres et ceux-ci semblent prendre un malin plaisir à nous faire pousser et à nous cultiver... Juste wasssh, dégueulasse ! Juste imaginer un humain se faire décapiter par une moissonneuse en vrai arrive à me donner des frissons alors le lire aussi bien dans cette nouvelle alors qu'il est 01h18 du matin va sans l'ombre d'un doute me donner des cauchemars.
Ah voilà la nouvelle que je me demandais si elle allait présente, celle de Southeast Jones, celui qui m'a proposé cette anthologie en service presse. Sa nouvelle s'intitule Les enfants de nos enfants et finit à merveille ce recueil. L'évolution, ah ce cher phénomène auquel on ne peut pas échapper. J'ai trouvé que l'auteur l'avait utilisé avec parcimonie et avec un réaliste grandissant. Faut-t-il espéré qu'un jour cela advienne? Peut-t-on espérer une toute autre fin pour notre Terre ? Nous n'en saurons probablement rien. Mais cette nouvelle nous permet d'émettre pleins de suppositions et d'espérer tout en espérant ne pas en arriver là.
En conclusion finale, après avoir lu et décortiqué chaque nouvelle, je peux dire que même si je n'ai pas aimé et compris toutes les nouvelles, la majorité m'ont plus et ont apportés un petit quelque chose à ma conscience. Alors merci Southeast pour cette belle découverte et j'inviterais les lecteurs intéressés à se procurer le livre qui contient de très belles illustrations tantôt glauques, tantôt effrayantes, tantôt belles. Il vous fera découvrir des auteurs dont je n'avais jamais entendu et vous fera découvrir des possibles avenirs pour l'Homme.
escape-the-pain, Posté le jeudi 07 mai 2015 00:04
Je n'aime pas les nouvelles, mais c'est super que tu l'aies reçu en service presse :)